GVH ou rejet du greffon contre l'Hôte dans les greffes de moelle osseuse
La GVH est une réaction de rejet spécifique aux greffes de moelle.
Ce n'est pas le système immunitaire du malade qui rejette le greffon mais bien le greffon qui rejette le malade.
Le système immunitaire permet de reconnaître le soi et le non-soi.
Lorsqu'un virus ou une bactérie attaque le corps, le système immunitaire est alerté par les Lymphocytes T et engage la bataille afin de l(es) éliminer.
Dans le cas d'une greffe d'organe, le schéma est le même que lors d'une attaque virale: le système immunitaire du greffé reconnaît comme non-soi le greffon et l'attaque , c'est pour cela que les greffés d'organes doivent prendre à vie des immunosuppresseurs.
Dans le cas d'une greffe de moelle, c'est le système immunitaire du donneur qui est greffé au malade.
La malade reçoit une chimio et/ ou une irradiation totale ( pour mettre le malade en aplasie ( = moment ou les globules blancs, entre autres)
puis on injecte ( comme une transfusion) les cellules souches ( Bébés lymphocytes ) du donneur
l ils rejoignent la moelle, grandissent et -prennent peu a peu la place des lymphocytes du malade.
En fin d'aplasie , et si la greffe se déroule bien, les éléments du sang sont ceux du donneur. Ainsi, mes lymphocytes T étaient ceux de mon frère.
Chez moi, il est simple de voir si le chimérisme est complet (c-a-d 100% les éléments du sang sont ceux du donneur) puisque'il suffit de savoir si ils contiennent la paire de chromosomes XY)
Les lymphocytes greffés ne se retrouvent pas chez eux, ce n'est pas leur corps d'origine: Ils sont programmés pour attaquer leur non-soi programmé et considèrent le receveur comme non-soi donc un ennemi.
Ils peuvent attaquer tout ou partie des organes du malade. C'est pour cela que le typage HLA est important .
La compatibilité doit être la meilleur possible pour que la GVH ( anti-rejet) soit minimisé.
Un traitement spécifique du greffon avant injection au malade peut permettre de réduire la GVH.
Normalement, le système immunitaire apprivoise petit à petit le corps qui l'héberge et dans la plus part des cas, le greffé peut stopper la prise d'immunosuppresseurs.
La greffe et sa GVH a aussi un effet anti leucémique ( GVL) En effet les lymphocytes du donneur en attaquant les lymphocytes ( non-soi) du receveur, attaquent aussi les lymphocytes T ou B malins qui peuvent rester dans le corps du malade malgré la chimio et l'irradiation avant la greffe.
Donc, très souvent, il est bon d'avoir quand même un petit effet GVH pour l'effet GVL.
Mon hémato m'a expliqué que même avec une GVH chronique ( faible) comme la mienne, si on m'injectait de nouvelles cellules souches de mon frère ( il y en a en réserve au congel) je referai une GVH plus forte car les lymphocytes nouvellement greffés ne reconnaîtraient pas leurs anciens congénères.
Ce n'est pas le système immunitaire du malade qui rejette le greffon mais bien le greffon qui rejette le malade.
Le système immunitaire permet de reconnaître le soi et le non-soi.
Lorsqu'un virus ou une bactérie attaque le corps, le système immunitaire est alerté par les Lymphocytes T et engage la bataille afin de l(es) éliminer.
Dans le cas d'une greffe d'organe, le schéma est le même que lors d'une attaque virale: le système immunitaire du greffé reconnaît comme non-soi le greffon et l'attaque , c'est pour cela que les greffés d'organes doivent prendre à vie des immunosuppresseurs.
Dans le cas d'une greffe de moelle, c'est le système immunitaire du donneur qui est greffé au malade.
La malade reçoit une chimio et/ ou une irradiation totale ( pour mettre le malade en aplasie ( = moment ou les globules blancs, entre autres)
puis on injecte ( comme une transfusion) les cellules souches ( Bébés lymphocytes ) du donneur
l ils rejoignent la moelle, grandissent et -prennent peu a peu la place des lymphocytes du malade.
En fin d'aplasie , et si la greffe se déroule bien, les éléments du sang sont ceux du donneur. Ainsi, mes lymphocytes T étaient ceux de mon frère.
Chez moi, il est simple de voir si le chimérisme est complet (c-a-d 100% les éléments du sang sont ceux du donneur) puisque'il suffit de savoir si ils contiennent la paire de chromosomes XY)
la GVH
Les lymphocytes greffés ne se retrouvent pas chez eux, ce n'est pas leur corps d'origine: Ils sont programmés pour attaquer leur non-soi programmé et considèrent le receveur comme non-soi donc un ennemi.
Ils peuvent attaquer tout ou partie des organes du malade. C'est pour cela que le typage HLA est important .
Typage HLA=recherche des compatibilté du sang du donneur et du receveur effectué sur un bras de chromosome. cela n'a rien à voir avec le groupe sanguin du malade.
La compatibilité doit être la meilleur possible pour que la GVH ( anti-rejet) soit minimisé.
Un traitement spécifique du greffon avant injection au malade peut permettre de réduire la GVH.
Normalement, le système immunitaire apprivoise petit à petit le corps qui l'héberge et dans la plus part des cas, le greffé peut stopper la prise d'immunosuppresseurs.
La greffe et sa GVH a aussi un effet anti leucémique ( GVL) En effet les lymphocytes du donneur en attaquant les lymphocytes ( non-soi) du receveur, attaquent aussi les lymphocytes T ou B malins qui peuvent rester dans le corps du malade malgré la chimio et l'irradiation avant la greffe.
Donc, très souvent, il est bon d'avoir quand même un petit effet GVH pour l'effet GVL.
Mon hémato m'a expliqué que même avec une GVH chronique ( faible) comme la mienne, si on m'injectait de nouvelles cellules souches de mon frère ( il y en a en réserve au congel) je referai une GVH plus forte car les lymphocytes nouvellement greffés ne reconnaîtraient pas leurs anciens congénères.