Lorsque la maladie s'installe

Publié le par Mawoki

Heureusement, disais-je,
Lors de mon premier RDV en médecine interne, l'erruption a recommencé entre le moment ou j'ai quitté le médecin pour me désabiller et le moment ou je me suis installée sur la table d'examen. Nous avons donc pu voir en direct la vague de boutons coloniser peu à peu mon corps.
A ce moment là, j'étais encore intriguée voir amusée de ce phénomène... Rien de rien dans ma "culture" ne pouvait me diriger vers quelque chose qui ressemblait à un cancer...
Vraisemblablement l'interniste non plus, ni même le laboratoire d'analyses de l'hôpital, pourtant eux s'y connaissent en culture !

Bref, je suis restée pas mal de temps en hôpital de jour, sans autre traitement que du paracétamol pour ne rien cacher !! frissons 40°C- 41°C dès que la fièvre revenait... J'avais l'impression d'être un " petit" rat de laboratoire.
Mon amie Agnès faisait des aller venues sans arrêt et enchaînait la garde malade de nuit.
J'ai eu droit à une fibroscopie bronchique. Comme j'ai la cloison nasale légèrement déviée... tiens je ne savais pas ! .... je n'ai pas supporté le passage de la sonde dans la gorge.
Panique à bord, le médecin et ses assistants ont reculé... ouf , une fois !

A l'hôpital, je tempêtais pour être hospitalisée " à temps plein" et décharger ainsi mon amie.
Finalement j'ai eu droit à l'hôpital de semaine, au bout d'une semaine,
j'ai eu droit aussi à une biopsie d'un ganglion ( dans la nuque) par une toubib super gentille qui a choisi celui qui ne me laisserait pas de cicatrice.

Des ganglions j'en avais plein le cou...

Pendant que le Labo de Longjumeau planchait sur ma biopsie, les ganglions en profitaient pour étendre leur domaine d'action.
J'allais régulièrement faire des scanner, histoire de faire peur aux médecins.

Moi, toujours inconsciente du danger que je courrai cherchait seulement à avoir le + possible de paracétamol pour éviter ces douleurs.

Puis, ... j'ai commencé à avoir du mal parler ... ça pour moi, c'est dur, très dur,
en fait par manque de souffle...

Retour vers la fibroscopie, mais là avec un gros gros calmant et le professeur lui-même qui est venu me faire l'examen.

Un coup de téléphone pendant la préparation à l'examen,
Le professeur répond brièvement puis se tourne vers moi, en me disant " nous ferons l'examen plus tard"...??? ouf, une deuxième fois
Faut-il dire ouf faut-il dire heureusement?


Publié dans Maladie du sang

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